L’arborescence est un système de classement hiérarchisé des informations dont la représentation rappelle l’architecture végétale et ses nombreuses ramifications. Organisez la structure et les fonctionnalités de votre site avec la patience et la sagesse d’un arbre : vous ravirez vos visiteurs et les algorithmes des moteurs de recherche.

Vous aurez beau produire un contenu de qualité, si son organisation ne permet pas de parcourir votre site avec fluidité les visiteurs se sauveront et votre taux de conversion sera nul. L’ergonomie finale de votre site dépend entièrement de la première phase de sa conception, au moment où vous formalisez le schéma de son arborescence. Plus important peut-être, ce schéma détermine en grande partie votre visibilité sur le web dans la mesure où une arborescence correctement structurée est privilégiée par les algorithmes des moteurs de recherche.

Si vous souhaitez vous lancer seul dans l’aventure, Gloomaps est un outil spécifiquement dédié à la construction d’une arborescence site web. Il permet de créer très rapidement des diagrammes avec la possibilité d’éditer chaque case et d’exporter le résultat final. Vous pouvez commencer en vous aidant d’autres outils, dont certains sont gratuits et plutôt simples d’utilisation. Mais les comportements de recherche des internautes changent sans arrêt et vous risquez de ne pas toucher votre cible. Pour mettre toutes les chances de votre côté, nous vous recommandons de faire appel à un professionnel. Maillage interne, page rank, ces mots ne vous disent peut-être pas grand chose. Qu’il s’agisse de création pure ou de refonte, notre agence vous garantit la meilleure visibilité pour votre site en s’appuyant sur une expertise SEO éprouvée. Si toutefois vous préférez commencer seul, voici les 4 étapes à suivre.

Listez tous les contenus de votre site

Définissez au préalable l’objectif de votre site internet. Cherchez-vous simplement à améliorer votre notoriété, ou bien à toucher plus de clients afin de booster vos ventes ? Dans le premier cas, vous devrez probablement penser à soigner votre blog. Dans le second, vous chercherez plutôt à recueillir un maximum de formulaires de contact.

Maintenant que vous y voyez plus clair, vous pouvez vous lancer dans l’inventaire de tous les éléments que vous souhaitez voir figurer dans votre arborescence site internet. Il s’agit pour le moment de classer vos textes, images ou vidéos par thématique, sans hiérarchie particulière, mais avec le souci d’être le plus exhaustif possible. Pour un site de e-commerce, il faut rassembler toutes les informations touchant à la société : son expertise, son actualité et l’ensemble de ses produits. C’est aussi l’occasion d’étudier un exemple d’arborescence d’un site internet concurrent. Assurez-vous de n’avoir pas oublié une thématique importante et profitez au passage d’une source d’inspiration extérieure. Cette enquête permet aussi de cerner plus précisément les requêtes des internautes et de trouver les mots-clés les plus pertinents dans votre secteur d’activité. Vous n’êtes malheureusement pas seul à chercher ces mots magiques. Idéalement, ils sont recherchés sans être trop concurrentiels. Yooda Insight est un outil qui peut vous aider à trouver l’alchimie parfaite. Les mots-clés vous aideront aussi à déterminer dans quelles rubriques classer vos pages.

Organisez vos contenus en les hiérarchisant (le zoning)

Le zoning consiste à schématiser les pages de votre site dans des blocs de contenus et de fonctionnalités. Comme certains stratèges en investissement, vous pouvez raisonner de haut en bas, ou inversement. La méthode descendante « Top-Down » et à la fois la plus évidente et la plus répandue. Elle consiste à élever une catégorie principale puis à descendre en un certain nombre de sous-catégories subordonnées. L’arborescence part généralement de la page d’accueil et peut finir en pages forum ou fiches produits. La méthode ascendante « Bottom-Up » part de l’ensemble des contenus inventoriés dans le paragraphe précèdent et remonte progressivement jusqu’aux éléments les plus structurants. Elle est généralement retenue par les entreprises qui doivent traiter une grande quantité d’informations dans des champs sémantiques variés.

Quelle que soit la méthode choisie, il faut impérativement limiter la profondeur de votre site. Fixez à trois le nombre de clics nécessaires pour atteindre votre objectif depuis la page d’accueil. Chaque clic supplémentaire vous fera immanquablement perdre des visiteurs et ruinera vos efforts de référencement. En d’autres termes, plus une page est profonde, moins les robots de crawl utilisés par les moteurs de recherche la considèrent comme importante. N’hésitez pas à supprimer du contenu ou des sous-catégories inutiles. En la matière, la simplicité est toujours la règle.

N’hésitez pas en revanche à multiplier les liaisons sur un plan vertical comme sur le plan horizontal. Verticalement, en organisant vos catégories et sous-catégories en ensembles sémantiquement homogènes. On parle alors d’architecture en silo pour signifier un lien de parenté entre les mots-clés principaux situés dans les pages les plus hautes et les mots-clés de « longue traîne » secondaires distribués ailleurs. Ces derniers viennent en complément des mots génériques pour développer le trafic et améliorer le taux de conversion. Dans le meilleur des cas, des pages sont spécifiquement crées pour venir renforcer ce qu’on appelle poétiquement un « cocon sémantique ». Un cocon isole autour des mêmes mots-clés des contenus dont le sens est similaire. Horizontalement, en travaillant votre maillage interne. Ce cross-linking consiste à créer des liens naturels entre les pages de votre site afin d’augmenter leur pagerank. Une ancre est naturelle quand sa tournure correspond précisément au contenu vers lequel elle pointe. Le référencement d’une page dépend du nombre de ces liens, de leur pertinence sémantique, mais aussi de leur origine. Son autorité pourra ensuite être renforcée off-site par une startégie de netlinking faisant intervenir des liens entrants, ou backlinks en provenance de sites extérieurs. L’efficacité de cette stratégie dépendra de la qualité des sites en questions. En plus d’optimiser le référencement, le maillage interne dirige les visiteurs vers les pages les plus importantes du site (inscription à une newsletter, achat, formulaire de contact). Il permet enfin de transférer la popularité des pages les plus hautes vers celles qui sont le moins visitées.

Formalisez le schéma de l’arborescence

Voici venu le moment de construire l’arborescence de votre site dans un document d’ensemble. Le maquettage ou wireframing prend appui sur les grands blocs créés précédemment pour entrer précisement dans le détail des contenus, des fonctionnalités et des interactions. Certains visualisent plus rapidement la structure générale de leur site en la couchant sur le papier. D’autres préfèrent travailler directement sur un logiciel pour ensuite partager et modifier plus facilement leur travail. Pourquoi ne pas privilégier une approche mixte, un carnet de notes dans une main, Microsoft Powerpoint dans l’autre ? Balsamiq et Cacoo sont aussi des outils très utiles. Une fois votre maquette terminée, il faut souvent faire appel à une agence pour son intégration web. C’est une phase technique qui nécessite des compétences assez pointues.

Testez l’arborescence de votre site

Commencez par tester la navigation. Si vous en avez la possibilité, faites appel à des utilisateurs représentatifs de la diversité de votre clientèle. Dans le cas contraire, échafaudez des scénarios mettant en scène des personas, ou clients fictifs. Des études marketing sectorielles fines permettent de construire leur profil de manière assez précise. Par où entrent-ils ? Tenez compte du fait que l’écrasante majorité des visiteurs d’un site correctement référencé atterrit sur une landing page différente de la page d’accueil. Suivez leur parcours sur votre site. La navigation doit être intuitive et fluide tout au long de la visite, de la source à la sortie (achat, abonnement, téléchargement). Pour un meilleur rendu, effectuez ces tests de préférence sur la maquette fonctionnelle wireframe.

Évaluez enfin votre arborescence d’un point de vue SEO. Vos liens sont-ils naturels ? Ne vaudrait-il pas mieux en supprimer certains ? Gardez-vous de les suroptimiser au risque de vous faire pénaliser par les moteurs de recherche.

Vous arrivez à la fin de votre parcours. N’hésitez pas à modifier tout ce qui doit l’être. Reprenez certaines choses depuis le début si nécessaire. Une fois votre arborescence lancée sur le web, les algorithmes des moteurs de recherche l’analysent et apprennent à crawler votre site avec elle. Toute modification ultérieure ne manquera pas de les perturber et aura des conséquences négatives sur votre référencement naturel. Lancez-vous quand vous serez certains d’être prêt : vos futurs visiteurs sont de plus en plus exigeants. Ils surfent le plus souvent depuis leur smartphone, quand ils ont quelques minutes de libre. Gardez toujours à l’esprit qu’ils veulent aller au plus vite, et que pour se démarquer de la concurrence il faut savoir devancer leurs attentes. Et si vous hésitez devant l’ampleur de la tâche, contactez notre agence !